Iran-government-building
Les États-Unis et une dizaine de pays alliés accusent l'Iran de mener une politique « d'assassinats et d'enlèvements » à l'étranger, violant leur souveraineté.

Une dizaine de pays occidentaux, menés par Washington et incluant la France, dénoncent avec force les agissements alarmants des services de renseignement iraniens. Ces derniers sont ouvertement accusés de mener une campagne « d’assassinats et d’enlèvements » sur leurs territoires, une violation flagrante de la souveraineté nationale. Cette déclaration conjointe révèle l’ampleur d’une menace qui semble s’intensifier, jetant une ombre menaçante sur la sécurité internationale.

Les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de nombreux autres alliés sont unis dans leur condamnation. Ils pointent du doigt une collaboration croissante entre les services iraniens et des organisations criminelles internationales. La cible ? Journalistes, dissidents, citoyens juifs, et même d’anciens fonctionnaires. Une situation inacceptable qui démontre l’audace et le mépris de Téhéran pour les normes internationales.

Le Royaume-Uni, en particulier, est en première ligne. Un rapport parlementaire a mis en lumière au moins quinze tentatives de meurtre ou d’enlèvement sur son sol depuis 2022, preuve irréfutable de l’escalade iranienne. Les Pays-Bas, quant à eux, jugent « probable que l’Iran soit responsable de tentatives d’assassinat », citant un cas récent en juin 2024. Ces révélations dessinent un tableau sombre où la menace iranienne n’est plus une simple spéculation, mais une réalité palpable.

Face à cette dérive, les quatorze nations signataires appellent l’Iran à cesser immédiatement ces « activités illégales ». Une demande qui, au vu du passé, risque fort de rester lettre morte. La tension est à son comble, et le monde observe avec inquiétude cette nouvelle escalade dans les relations déjà tendues avec la République islamique. Le danger est réel, et la riposte, incertaine.