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L'Iran a exécuté Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani après un procès de cinq minutes, portant le nombre de victimes à 612 pour le premier semestre 2025. Une parodie de justice. Les deux hommes étaient accusés de rébellion armée.

Le régime iranien a une fois de plus démontré sa brutalité en exécutant Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani le 25 juillet. Ces pendaisons, révélées par des photos choquantes, ajoutent deux noms de plus à une liste déjà macabre. Âgés de 48 et 69 ans, les deux hommes ont été arrêtés en 2022 avant d’être condamnés à mort en janvier. Leurs crimes ? De vagues accusations de « rébellion armée », d’« inimitié envers Dieu » et de « corruption sur Terre », prétendument liées à leur adhésion aux Moudjahidin du peuple (MEK).

Le scandale de ce procès expéditif est tout simplement effrayant : une audience de seulement cinq minutes, sans avocat, sans possibilité de défense. C’est une parodie de justice, où la sentence est prononcée avant même que l’accusation ne soit réellement entendue. Privés de leurs droits les plus fondamentaux pendant deux ans, Hassani et Ehsani n’avaient aucune chance face à un système judiciaire manifestement corrompu et préétabli.

Ces exécutions ne sont malheureusement pas des cas isolés. Elles portent à au moins 612 le nombre de personnes tuées au cours du premier semestre 2025, un chiffre alarmant qui représente le double de celui de 2024. Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies confirme cette escalade terrifiante. Pendant que le monde observe, au moins 48 autres personnes croupissent actuellement dans le couloir de la mort en Iran, attendant un sort identique. Le régime iranien semble déterminé à intensifier sa répression, utilisant la peine de mort comme un outil de terreur et de contrôle, notamment dans un contexte de tensions régionales accrues.