
Dans un geste de rébellion spectaculaire, Faezeh Hachemi, fille de l’ancien président iranien Rafsandjani, brise le silence et accuse ouvertement le pouvoir en place d’avoir orchestré la mort de son père. Une allégation gravissime qui révèle les tensions internes croissantes au sein de l’establishment iranien.
Ses déclarations, d’une audace rare, ont fusé sans retenue lors d’une interview accordée à la presse étrangère. «Oui, je le répète : mon père a été assassiné !» a-t-elle clamé, le regard perçant. Assignée à résidence à Téhéran et sous le coup d’une poursuite judiciaire, Faezeh Hachemi n’hésite pas à insinuer que son père, officiellement décédé d’une crise cardiaque en 2017, aurait été liquidé, à l’image du réformateur Amir Kabir.
Cette accusation dévastatrice survient à un moment critique pour le régime. Alors que le guide suprême Ali Khamenei tente désespérément de consolider son pouvoir après des jours de conflit avec Israël, la moindre étincelle peut embraser la poudrière. La répression s’intensifie, et les voix dissidentes sont impitoyablement réduites au silence.
Faezeh Hachemi connaît bien les dangers de cette dissidence audacieuse, elle qui a déjà été emprisonnée par le passé. Son franc-parler n’est pas seulement un acte personnel de défi ; il est le symptôme d’une fracture profonde au sein de l’élite dirigeante, menaçant de déstabiliser un régime déjà fragilisé par les pressions internes et externes. Les implications de ces révélations pourraient être dévastatrices pour le pouvoir en place, déjà aux prises avec une légitimité contestée et une population à bout de souffle.






