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Malgré les frappes israéliennes et américaines, l'Iran refuse d'abandonner son programme nucléaire, malgré des installations « gravement endommagées ». Une situation alarmante qui défie la communauté internationale.

Malgré les ravages infligés par les frappes israéliennes et américaines, l’Iran persiste dans son dangereux programme nucléaire. Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a audacieusement proclamé que la nation ne renoncerait jamais à son « fierté nationale », l’enrichissement d’uranium, malgré des installations gravement endommagées. Une déclaration qui sonne comme un défi provocateur face à la communauté internationale.

Le ministre a cyniquement admis que les destructions étaient « graves et sérieuses », mais que l’enrichissement était une réalisation scientifique « irréversible ». Ce refus obstiné de céder, même après les bombardements dévastateurs des sites de Fordo, Ispahan et Natanz par les États-Unis en soutien à Israël, soulève de sérieuses questions sur la stabilité de la région. Téhéran, malgré l’ampleur des dégâts, ne semble pas vouloir reculer d’un iota, laissant entrevoir un futur sombre et incertain.

Alors que l’Iran s’apprête à de nouvelles négociations avec la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, l’attitude intransigeante d’Araghtchi, exigeant le droit à l’enrichissement, augure mal de l’issue des discussions. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne cesse de le répéter : l’Iran enrichit de l’uranium à un niveau alarmant de 60 %, bien au-delà de la limite sécuritaire de 3,67 % fixée par l’accord de 2015. Une bombe nucléaire à 90 % ? Le seuil est dangereusement proche, et le monde retient son souffle.

Donald Trump a immédiatement réagi aux propos d’Araghtchi, menaçant de nouvelles frappes si l’Iran reprenait son programme. Le spectre d’une escalade militaire plane, rendant encore plus illusoire toute perspective de résolution pacifique. Tandis que l’Iran prétend être ouvert à des discussions indirectes avec Washington, la confiance est au plus bas. Les destructions passées n’ont manifestement pas suffi à briser la détermination iranienne. Le régime persiste à affirmer la poursuite de son programme de missiles, des armes qui pourraient bien être le prochain point de discorde, augmentant le risque d’un conflit dévastateur.