
Un cri d’alarme retentit depuis Israël, soulignant la crise grandissante et l’impasse désespérante du conflit à Gaza. Plus de 500 anciens piliers de la sécurité israélienne, des figures emblématiques du Mossad au Shin Bet, ont lancé un appel retentissant à Donald Trump. Leur objectif : forcer le gouvernement de Benyamin Netanyahou à un cessez-le-feu immédiat. Cette démarche sans précédent met en lumière le profond désarroi face à une guerre qui semble interminable et dont les bénéfices sont de plus en plus remis en question.
Ces vétérans, membres éminents du mouvement « Commandants pour la sécurité d’Israël » (CIS), ne mâchent pas leurs mots. Ils exhortent ouvertement Trump à user de son influence pour « guider le premier ministre Netanyahou et son gouvernement dans la bonne direction », sous-entendant clairement que l’actuelle trajectoire est un désastre. L’accusation implicite est lourde de sens : Netanyahou prolongerait la guerre à son propre profit, au détriment de la sécurité nationale et du sort des otages.
Leur constat est accablant : l’armée israélienne aurait déjà atteint ses objectifs militaires. Le démantèlement des structures du Hamas par la force est jugé accompli. Cependant, l’objectif crucial – la libération de tous les otages – reste un échec cinglant, car il ne peut être atteint que par la négociation. Cette désillusion amère au sein même de l’establishment sécuritaire israélien révèle une fracture profonde et une perte de confiance dans la stratégie actuelle du gouvernement. La situation est critique, et l’intervention extérieure semble désormais la seule option pour débloquer une crise qui coûte chaque jour plus cher en vies humaines et en stabilité régionale.