Ronen-Engel-hostage-Gaza
Les autorités israéliennes ont identifié Ronen Engel, un otage dont le corps a été remis par le Hamas. Cette nouvelle souligne l'échec des négociations et la non-restitution de toutes les dépouilles, laissant 16 familles dans l'attente.

Le conflit au Proche-Orient continue de révéler son visage le plus sombre. Les autorités israéliennes ont confirmé l’identification des restes de Ronen Engel, l’un des otages dont le corps a été « restitué » par le Hamas. Cette annonce met en lumière l’horreur des événements du 7 octobre 2023, où Engel, 54 ans, résident du kibboutz Nir Oz, a été enlevé et tué, son corps étant ensuite retenu en otage dans la bande de Gaza. Il avait été officiellement déclaré mort en décembre 2023, une sombre attente pour sa famille.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a de nouveau martelé qu’Israël ne fera « aucun compromis » tant que tous les otages, même décédés, ne seront pas rapatriés. Une déclaration qui sonne creux face à la réalité des faits. Malgré un accord de cessez-le-feu censé garantir la libération de tous les otages, vivants et morts, le Hamas n’a restitué que 12 des 28 dépouilles qu’il détenait, laissant encore 16 familles dans un désarroi insoutiable. La libération de l’épouse et des filles de Ronen Engel, Karina, Yuval et Mika, en novembre 2023, offre un mince répit dans ce tableau déjà bien sombre, mais ne masque pas les carences criantes des accords passés.

Le retour de ces deux dépouilles, dont celle de Ronen Engel, via la Croix-Rouge internationale, ne représente qu’une goutte d’eau dans un océan de souffrance. L’absence d’identification immédiate de l’autre corps témoigne de la lenteur et des difficultés persistantes dans ces opérations macabres. Ce drame humain s’inscrit dans un contexte où les promesses de libération totale des otages par le Hamas se sont avérées, au final, largement insuffisantes et décevantes, prolongeant ainsi l’agonie des familles et la tension internationale.