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Des manifestations d'ampleur en Israël exigent la fin du conflit à Gaza et la libération des otages, soulignant le mécontentement face à l'incapacité du gouvernement à résoudre la crise.

Des manifestations massives secouent Israël, alors que la population, excédée, réclame avec fureur la fin d’une guerre qui s’enlise à Gaza et le retour des otages. L’incapacité du gouvernement à gérer cette crise humanitaire et sécuritaire déclenche une vague de mécontentement sans précédent.

À Tel-Aviv, la place des Otages, désormais emblématique de cette tragédie nationale, a vu se déployer un drapeau gigantesque, orné des visages de ceux dont la liberté a été volée. Ce symbole déchirant souligne l’échec patent des autorités à protéger leurs citoyens et à garantir leur sécurité.

L’exaspération est telle que de nombreux axes routiers majeurs ont été paralysés. Des pneus incendiés sur l’autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem ont créé un chaos indescriptible, transformant la frustration populaire en un brasier de colère. Jérusalem elle-même a été plongée dans un silence inhabituel, signe d’une paralysie générale.

Devant la résidence du Premier ministre, les manifestants, dont le nombre ne cesse de croître, ont exigé la fin immédiate des hostilités et le retour de tous les captifs. Le Forum des familles d’otages, en coordination avec l’opposition et des figures du monde économique et syndical, a initié une grève de solidarité, dénonçant l’inaction du gouvernement et son manque de leadership.

Le président israélien, Isaac Herzog, a tenté de calmer le jeu, déclarant que des « efforts sont faits ». Mais ses paroles résonnent comme une tentative désespérée de rassurer une nation profondément blessée, sans apporter de solution concrète. L’appel au monde à faire pression sur le Hamas met en lumière l’impuissance d’Israël face à cette situation dramatique, accentuant le sentiment d’abandon et de trahison parmi les citoyens.