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Un économiste de Tel-Aviv alerte sur les menaces existentielles pesant sur Israël : éducation en crise, investissements faibles et poids des ultraorthodoxes.

Un expert israélien sonne l’alarme : le pays fonce vers une crise existentielle, miné par un cocktail explosif de faiblesses structurelles. Dan Ben-David, directeur de l’institut Shoresh à l’université de Tel-Aviv, dépeint un tableau alarmant où le système éducatif en déroute, des investissements publics anémiques et l’ascension démographique des juifs ultraorthodoxes menacent les fondations mêmes d’Israël. Ce n’est pas une simple mise en garde, mais un véritable cri d’alarme sur l’avenir du pays.

La critique est cinglante : Israël est englué dans une trajectoire intenable, principalement à cause d’un système éducatif défaillant. Les résultats aux examens PISA, boussole des systèmes éducatifs mondiaux, placent Israël derrière toutes les nations développées dans les matières cruciales comme les mathématiques, les sciences et la lecture. Un constat qui laisse présager une catastrophe pour les générations futures, condamnées à une compétition mondiale féroce sans les outils nécessaires.

Mais le problème s’aggrave avec la montée en puissance des Haredim, ces étudiants en religion ultraorthodoxes. Bénéficiant de dérogations scolaires et militaires controversées, leur poids démographique croît à une vitesse fulgurante. Cette dynamique crée un déséquilibre sociétal qui, selon l’économiste, met en péril la cohésion nationale. L’appel à une réforme radicale de l’éducation et la fin de ces privilèges est clair : sans un changement profond, Israël court à sa perte, miné de l’intérieur par des divisions et des inégalités croissantes.