La défaite cinglante de Carlos Alcaraz face à Jannik Sinner à Wimbledon sonne le glas de ses espoirs de triplé londonien. Ce qui devait être une revanche époustouflante de Roland-Garros s’est transformé en une leçon d’humilité pour l’Espagnol. Le match, loin des sommets attendus, a surtout révélé la fragilité inattendue d’Alcaraz face à un Sinner déterminé à ne pas répéter ses erreurs passées.
Le numéro un mondial, Sinner, a mis fin à une série humiliante de cinq défaites consécutives contre Alcaraz. Ce dernier, privé de sa couronne, subit sa première défaite en finale de Grand Chelem, un coup dur psychologique indéniable. Malgré quelques éclairs de génie, la domination de Sinner, plus constant et agressif, a laissé Alcaraz sans solution. Le public, qui espérait un duel acharné, a dû se contenter d’un spectacle en dents de scie, marqué par un manque de suspense réel.
Le tournant du match est survenu lorsque Alcaraz, après avoir arraché le premier set, a concédé un break d’entrée dans le deuxième. Ce relâchement coupable a permis à Sinner de reprendre le contrôle et de ne plus le lâcher. Les erreurs se sont accumulées du côté espagnol, offrant à Sinner des opportunités qu’il n’a pas manqué de saisir. La pression a manifestement pesé sur les épaules d’Alcaraz, dont le jeu est apparu moins fluide et plus hésitant que d’ordinaire.
Sinner, lui, a affiché une force mentale impressionnante, écartant les balles de break et concluant le match sans trembler. Sa victoire marque non seulement un triomphe personnel mais aussi une fin amère pour les ambitions d’Alcaraz, qui devra désormais surmonter cette défaite douloureuse pour retrouver sa place au sommet. Le tennis mondial assiste à un changement de garde, avec un Sinner désormais intouchable sur gazon, laissant Alcaraz méditer sur ses failles.
