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Le vice-président américain JD Vance est sous le feu des critiques après avoir prétendument fait modifier le débit d'une rivière de l'Ohio pour ses loisirs personnels en kayak.

Des allégations choquantes secouent la classe politique américaine : le vice-président JD Vance est accusé d’avoir orchestré une manipulation du débit d’une rivière de l’Ohio, son État d’origine, dans le seul but de s’offrir une balade en kayak en famille. Cette révélation, émanant du quotidien britannique The Guardian, soulève de sérieuses questions sur l’utilisation des ressources publiques à des fins privées.

Selon le rapport, l’USACE (Corps du génie de l’armée américaine) aurait reçu une demande pour augmenter le flux d’eau du lac de Caesar Creek. La raison officielle ? Assurer une « navigation en toute sécurité » pour le personnel des services secrets accompagnant le vice-président. Cependant, une source anonyme citée par le Guardian affirme que le véritable motif était de créer des « conditions idéales pour le kayak » pour la partie de plaisir du vice-président, qui célébrait par ailleurs son 41e anniversaire.

Les données de l’US Geological Survey, une agence américaine de surveillance hydrologique, montrent une augmentation flagrante du débit précisément au moment des vacances familiales de Vance. Des habitants de la région ont même témoigné avoir vu l’homme politique faire du canoë sur la rivière. Bien que l’USACE ait qualifié cette procédure de « régulière » et qu’elle n’ait pas nécessité de déviation des normes habituelles, il est rare que de telles opérations soient menées pour des loisirs personnels.

Cette utilisation des fonds publics est d’autant plus scandaleuse que l’administration précédente a drastiquement réduit le budget du National Park Service, affectant l’accès aux parcs naturels pour des millions d’Américains. Des experts en éthique, comme Norm Eisen, ancien conseiller à la Maison-Blanche sous Barack Obama, ont fermement condamné cette initiative. Pour M. Eisen, la question n’est pas la légalité, mais bien l’apparence de traitement de faveur et l’abus de pouvoir. Le vice-président Vance semble n’avoir aucune honte à privilégier son confort personnel au détriment des contribuables, dans une affaire qui déchaîne déjà la colère sur les réseaux sociaux.