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Le chef Jean Imbert, star des fourneaux, est contraint de se retirer de ses établissements, visé par une enquête pour violences conjugales et séquestration.

Le célèbre chef Jean Imbert, auréolé de succès et d’une étoile Michelin, est contraint de se « mettre en retrait » de ses prestigieux établissements. Cette décision intervient après le dépôt d’une plainte pour violences conjugales et séquestration par son ex-compagne, Lila Salet, plongeant ainsi une figure de la gastronomie française dans une tourmente médiatique et judiciaire. L’image impeccable du chef du Plaza Athénée s’effrite sous le poids d’accusations glaçantes qui remontent à plus de dix ans.

Les révélations de Lila Salet décrivent une relation sous emprise, émaillée de « gifles récurrentes » et d’un contrôle obsessionnel. Le point culminant de cette descente aux enfers serait une séquestration de plusieurs heures à Florence, où elle aurait été frappée et aspergée de champagne. Des faits d’une gravité alarmante qui, même s’ils sont jugés « prescrits » par les avocats du chef, ont conduit à l’ouverture d’une enquête pour violences sur conjoint. Cette affaire met en lumière les aspects sombres d’une personnalité publique et pose la question de la crédibilité des accusations tardives face à la célébrité.

L’ombre de la suspicion s’étend, d’autant plus que d’autres ex-compagnes, dont l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld, ont également témoigné de violences physiques et psychologiques. Jean Imbert, quant à lui, clame son innocence et se dit « soulagé » que la justice soit saisie, promettant de ne pas s’exprimer dans le « bruit médiatique ». Un silence qui, pour certains, pourrait être perçu comme un aveu d’impuissance face à des allégations aussi dévastatrices. Cette affaire risque bien de ternir durablement la réputation d’un chef qui fut autrefois le symbole de la réussite et du renouveau culinaire français.