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Le marché de l'emploi se durcit pour les jeunes diplômés. L'histoire d'Enzo, ingénieur au chômage, illustre la désillusion croissante face à des promesses brisées.

La désillusion frappe de plein fouet les jeunes diplômés, naguère promis à un avenir radieux. Enzo, ingénieur de l’ENSAE, en est le parfait exemple. Il y a peu, les offres d’emploi affluaient sur LinkedIn ; aujourd’hui, c’est le **silence radio**, brisé seulement par des refus automatiques. Ce retour brutal à la réalité du XXIe siècle est un véritable coup de massue pour ceux qui pensaient que le marché du travail leur était acquis.

Le témoignage d’Enzo est accablant. Lui qui recevait des propositions « tout le temps » pendant ses études, se retrouve désormais face à une **galère** qui dure depuis près d’un an. L’ingénieur en informatique, diplômé d’une école prestigieuse, est contraint de vivre chez sa mère et de compter sur les allocations chômage. Une situation **ubuesque** pour un jeune homme doté de compétences pourtant très recherchées.

Ce n’est plus une simple accalmie, mais un véritable **revirement** du marché de l’emploi pour les jeunes diplômés. Les promesses d’embauche rapides et les salaires mirobolants semblent s’être évanouis, laissant place à une précarité croissante. Cette **crise** latente met en lumière les fragilités d’un système qui peine à intégrer ses talents, transformant l’espoir en amère désillusion pour toute une génération.