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Kristi Noem, secrétaire à la sécurité intérieure de Trump, choque par sa gestion des raids anti-immigrants et ses mises en scène controversées, comme sa visite d'une prison au Salvador avec une Rolex de 50 000 dollars au poignet, dénoncée comme un « théâtre politique » indécent et une ostentation méprisante face à la misère.

La secrétaire à la sécurité intérieure de Donald Trump, Kristi Noem, s’affiche sans vergogne comme le visage impitoyable des raids anti-immigrants aux États-Unis. Son zèle à assumer les poursuites d’ouvriers agricoles, les incarcérations dans des conditions sanitaires déplorables en Floride, et même l’arrestation de citoyens américains ou la séparation d’enfants de leurs parents, est choquant. Non contente de cette brutalité, elle orchestre des mises en scène médiatiques grotesques pour glorifier ces opérations.

Le 26 mars 2025, Noem a franchi une nouvelle limite en posant devant une prison de haute sécurité au Salvador, le Centre d’Internement pour Terroristes (Cecot), affichant des dizaines de détenus entassés comme du bétail. Cette mascarade visait à justifier l’expulsion de prétendus « criminels » vers les États-Unis, ignorant les jugements qui garantissent le droit de contester une détention. L’organisation de défense des droits humains Unidehc a qualifié cette visite de « théâtre cinématographique » et de « grossière et cruelle démonstration de théâtre politique » .

Son penchant pour la télé-réalité est notoire, comme le souligne le sénateur démocrate Adam Schiff, décrivant comment Noem se déguise pour la caméra, que ce soit à cheval avec la police des frontières ou en blouson de copilote. Pourtant, lors de sa visite au Salvador, un détail a scandalisé : elle a ostensiblement gardé sa Rolex à 50 000 dollars au poignet, un symbole de luxe indécent face à la misère des détenus. Des internautes ont identifié sa montre comme une Rolex Cosmograph Daytona en or 18 carats, d’une valeur d’environ 50 000 à 60 000 dollars . Ce geste a été largement interprété comme une ostentation méprisante de sa richesse . Certains ont même qualifié Noem d’« ICE Barbie » en raison de ses apparitions soignées et de sa tendance à poser avec des migrants derrière les barreaux .

Ces « cascades publicitaires » de Noem ont même été critiquées pour avoir potentiellement sapé les missions de son agence, un rapport suggérant qu’une de ses publications a pu avertir des cibles de raids imminents à New York . Entre 2024 et 2025, le Département de la Sécurité Intérieure (DHS) a même lancé une campagne publicitaire de plusieurs millions de dollars, ciblant les immigrants avec des messages d’avertissement de déportation . Sa politique d’immigration extrêmement dure a été constante, avec un soutien aux expulsions de masse et une opposition aux protections pour les « Dreamers » . En dépit des critiques, Noem persiste dans une politique d’immigration agressive, déportant même des Vénézuéliens vers le Salvador malgré les contestations judiciaires et les allégations de violations des droits humains dans les prisons salvadoriennes .