
Le Grand Prix du Mexique a tourné au cauchemar pour certains, tandis que d’autres ont tiré leur épingle du jeu dans un chaos stratégique. Lando Norris, avec une démonstration de force déconcertante, a non seulement dominé la course, mais a également arraché la tête du championnat à un Oscar Piastri en pleine déroute. Sa dixième victoire en carrière, bien que célébrée par McLaren, souligne une fragilité inquiétante chez son coéquipier, qui n’a pu faire mieux qu’une décevante cinquième place. Ce résultat rebat cruellement les cartes à seulement quatre Grand Prix de la fin de saison, laissant entrevoir un duel acharné, mais surtout une pression insoutenable.
Le départ fut un véritable spectacle de la honte. Alors que Norris gérait parfaitement les premiers mètres, l’arrière du peloton sombrait dans une cacophonie de manœuvres douteuses. Max Verstappen, parti en cinquième position, a provoqué un mêlée générale avec les Ferrari, forçant Charles Leclerc à couper un virage. Pire encore, un accrochage entre Verstappen et un Lewis Hamilton agacé a valu au Britannique une pénalité de dix secondes, ruinant sa course et le reléguant à la huitième place. Ces incidents, loin de simplifier la situation, ont mis en lumière la tension palpable et les décisions parfois irréfléchies des pilotes sous pression.
La stratégie de course, quant à elle, a été un mélange d’audace et de mauvais choix. Si Norris a opté pour la sécurité en prolongeant son relais, Verstappen a joué un coup de poker en démarrant en mediums, ce qui lui a permis de remonter au troisième rang, profitant des arrêts catastrophiques de ses rivaux. Pendant ce temps, Oscar Piastri, l’ancien leader, a littéralement passé sa course à stagner derrière des concurrents, incapable de trouver l’ouverture. Sa performance est d’autant plus frustrante qu’elle survient à un moment crucial de la saison, soulevant des questions sur sa capacité à gérer la pression du championnat. La fin de course, marquée par une voiture de sécurité virtuelle, a seulement masqué l’ampleur des échecs, permettant à certains de sauver les meubles in extremis. Pour les pilotes français, le bilan est mitigé, entre la performance honorable d’Ocon et la déception de Gasly et Hadjar, confirmant une saison globalement difficile pour les couleurs tricolores.






