
La France est frappée par une vague alarmante de légionellose, provoquant la mort et l’hospitalisation de plusieurs dizaines de personnes. La situation est particulièrement critique en Haute-Saône et en Savoie, où les autorités peinent à identifier les sources de cette épidémie dévastatrice. Deux décès ont déjà été recensés en Haute-Saône, où six cas ont été diagnostiqués dans un même quartier de Port-sur-Saône. Les prélèvements d’eau, dont les résultats sont attendus avec anxiété, pourraient enfin lever le voile sur l’origine de cette menace insidieuse.
Plus au sud, en Savoie, le bilan est encore plus lourd : 45 cas de légionellose confirmés et un premier décès enregistré à Albertville. Huit personnes ont été admises en réanimation, témoignant de la gravité de l’infection. Les autorités sanitaires, dépassées, admettent n’écarter aucune piste, des réseaux d’eau chaude domestiques aux systèmes de pulvérisation d’eau. Cette incertitude plonge les populations locales dans l’angoisse, tandis que la maladie, mortelle dans 10 % des cas, continue de faire des victimes.
La légionellose, cette affection pulmonaire insidieuse, se propage par l’inhalation de microgouttelettes d’eau contaminées. Si elle n’est pas contagieuse d’une personne à l’autre, elle représente un danger mortel pour les personnes fragiles : immunodéprimées, diabétiques, ou souffrant de pathologies respiratoires. Les chiffres annuels de la maladie, déjà élevés, prennent une tournure sinistre face à ces nouveaux foyers épidémiques. Les autorités tentent de rassurer, mais la menace plane, rappelant la fragilité de notre environnement face à des bactéries invisibles et potentiellement fatales.






