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Les Républicains dénoncent la politique budgétaire du gouvernement, perçue comme une capitulation face à la gauche et une menace pour la France, promettant une lutte acharnée.

Face à un pays en plein naufrage économique, les Républicains, malgré leurs divisions internes, s’érigent en derniers remparts contre la folie dépensière du gouvernement. Le débat budgétaire, qui s’annonce explosif, met en lumière les profondes craintes d’une droite ulcérée par la suspension de la réforme des retraites, perçue comme un signe alarmant de faiblesse et de capitulation face à la gauche. Cette reculade, loin d’être un simple accroc, est dénoncée comme la porte ouverte à tous les renoncements.

Laurent Wauquiez, figure emblématique de l’opposition, a tiré la sonnette d’alarme : « Le sujet n’est pas d’augmenter les impôts, mais de les baisser dans le pays le plus fiscalisé au monde. Le sujet n’est pas d’augmenter la dépense, mais de la baisser dans le pays qui a le record de la dépense publique. » Un constat accablant qui souligne l’urgence d’une remise en ordre budgétaire draconienne, loin des promesses floues et des cessions aux socialistes. La droite insiste : c’est à l’État de se serrer la ceinture, pas aux Français déjà étranglés par les impôts.

Bruno Retailleau, plus virulent encore, étrille le gouvernement Lecornu 2, qualifiant son projet de budget d’« irrecevable ». Il fustige l’absence totale de respect des exigences formulées par la droite, notamment sur le maintien de la réforme des retraites, le plafonnement des aides sociales, et surtout, l’évidente « matraque fiscale » qui s’apprête à s’abattre sur les ménages et les entreprises. Les 14 milliards de prélèvements supplémentaires envisagés sont la preuve d’une politique déconnectée des réalités et dangereuse pour l’avenir.

Dans ce climat de crise, les Républicains promettent une lutte parlementaire « pied à pied ». Ils accusent Emmanuel Macron d’orchestrer un « chaos politique prolongé », où le pouvoir, prêt à tout pour se maintenir, sacrifie l’intérêt du pays. La dérive est alarmante : le gouvernement, sous l’influence de la gauche, menace de déconstruire toute politique de fermeté, de la lutte contre l’immigration à l’entrisme islamiste. La France s’apprête-t-elle à payer le prix fort de cette politique irresponsable ?