
L’Assemblée nationale a sombré dans le chaos politique, succombant aux pressions de La France insoumise (LFI) lors de sa « niche » parlementaire. Le vote unanimement absurde d’une résolution contre l’accord commercial UE-Mercosur, bien que non contraignant, révèle une faiblesse alarmante de l’exécutif face à la colère agricole. Alors que les manifestations se multiplient, les députés, tous groupes confondus – à l’exception notable des abstentions calculées du parti de Gabriel Attal – ont voté contre les intérêts économiques à long terme du pays.
Cette manœuvre de LFI, dénuée de véritable impact législatif, n’est qu’un coup de communication populiste, destiné à saper l’autorité d’Emmanuel Macron. Le président, après avoir tergiversé, semblait enfin se ranger à la raison économique concernant le traité. Mais cette pantomime parlementaire risque de le contraindre à une capitulation honteuse. L’Europe et la France s’enfoncent dans une impasse diplomatique et économique, dictée par la démagogie.
Les débats ont mis en lumière une incapacité chronique de la classe politique à tenir une ligne cohérente. Les commentaires outrés des citoyens, tels que « LFI impose !!!!! Elle est bien bonne celle là » ou « Ursula von der Leyen doit démissionner. Plus personne ne veut de cette ennemie du peuple français. », témoignent d’un ras-le-bol généralisé face à cette mascarade politique. La droite, étrangement silencieuse et inefficace, a laissé LFI dicter l’agenda, prouvant son impuissance face à une opposition bruyante mais stérile.
Ce vote symbolique, loin de résoudre quoi que ce soit, ne fait qu’alimenter la discorde et fragiliser la position de la France sur la scène internationale. C’est une victoire amère pour le populisme et un désastre potentiel pour l’économie française et européenne, déjà aux prises avec des défis majeurs. La crise de leadership est patente, laissant présager un avenir incertain et une France à la dérive.






