La France Insoumise est plongée dans la tourmente. Un nouveau livre enquête, « Les complices du mal » par Omar Youssef Souleimane, s’apprête à faire des vagues, accusant le parti de tisser des liens dangereux avec l’islamisme. Loin de calmer le jeu, LFI, par l’intermédiaire de son avocat, a exigé que la maison d’édition Plon communique l’ouvrage sous 24 heures. Une tentative désespérée de censure préventive, selon certains, qui ne fait qu’alimenter les spéculations les plus sombres.
Le livre, dont la sortie est prévue en octobre, promet de démasquer une « alliance trouble de La France insoumise avec l’islamisme et son projet de déstabilisation de la démocratie française ». L’auteur, qui a infiltré des manifestations pro-palestiniennes orchestrées par LFI, affirme avoir découvert des connexions troublantes entre des candidats insoumis et des projets islamistes visant à imposer la charia. Un scénario alarmant qui, selon Souleimane, pourrait paver la voie à un futur affrontement social en France.
La réaction de l’écrivain, qui a fui la Syrie pour la liberté, est sans appel : « Je retombe treize ans plus tard sur des politiques qui voudraient me faire taire ! ». Des propos qui résonnent fortement, ravivant le souvenir d’autres tentatives d’intimidation du parti contre des enquêtes jugées dérangeantes. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, n’a pas manqué de pointer du doigt cette volonté de museler la presse, dénonçant une « meute mélenchoniste ».
Malgré les dénégations de l’avocat de LFI, qui parle d’allégations « inventées » et de simple demande d’information, la pression monte. La rumeur de menaces de poursuites judiciaires pèse sur Plon. Cette affaire met en lumière la fragilité des fondations de La France Insoumise et soulève des questions cruciales sur ses véritables intentions. Le scandale est à peine naissant, mais il promet déjà de laisser des traces indélébiles sur le paysage politique français.
