
Le Paris Saint-Germain a certes célébré le Ballon d’Or d’Ousmane Dembélé et consolidé sa position en tête de la Ligue 1 après une victoire peu convaincante contre Auxerre (2-0). Cependant, cette « fête » est entachée par une série de blessures inquiétantes, jetant une ombre sur les ambitions européennes du club.
Assis en tribunes, Dembélé, ovationné par un Parc des Princes en liesse, a vu son équipe reprendre trois points d’avance sur Marseille et Monaco. Mais la victoire n’est qu’un maigre lot de consolation face à l’infirmerie qui ne cesse de se remplir. Vitinha a rejoint Marquinhos, Joao Neves, Dembélé et Désiré Doué, rendant la préparation pour le choc contre le FC Barcelone en Ligue des champions d’autant plus précaire. Le fragile équilibre parisien semble sur le point de céder.
Pendant ce temps, l’AS Monaco s’enfonce dans la crise. Diminuée par les absences de Zakaria et Golovin, la défense monégasque est devenue un véritable gruyère, encaissant douze buts sur ses cinq derniers matchs. La défaite humiliante à Lorient (3-1), où l’équipe a été réduite à dix et littéralement martyrisée par Pablo Pagis, fils de l’ancien joueur Mickaël Pagis, illustre l’ampleur du désastre. L’entraîneur Adi Hütter, visiblement excédé, doit trouver des solutions urgentes avant d’affronter Manchester City en C1, sous peine de voir son équipe sombrer définitivement.
Ailleurs en Ligue 1, le chaos continue. Le match nul (2-2) entre Toulouse et Nantes ne fait qu’ajouter à l’incertitude du bas de tableau. Les Canaris, à peine sortis de la zone de relégation, restent sous la menace des équipes qui jouent dimanche. La Ligue 1 semble plus que jamais un championnat où la médiocrité et l’instabilité règnent, loin des standards européens.






