
Le coup d’envoi de la saison 2025/2026 de Ligue 1 a viré au cauchemar pour l’Olympique de Marseille, qui s’est piteusement incliné (1-0) face à un Stade Rennais pourtant réduit à dix. Une défaite amère qui soulève déjà de graves questions sur les ambitions phocéennes. Alors que les hommes de Roberto De Zerbi affichaient une confiance démesurée après une préparation impeccable, la réalité du terrain a été brutale.
Malgré une supériorité numérique écrasante pendant près d’une heure suite à l’expulsion d’Abdelhamid Aït Boudlal (32e), l’OM a affiché une impuissance offensive consternante. Deux fois les montants ont tremblé, mais jamais la défense bretonne n’a été réellement mise en danger. Les Marseillais, se perdant dans une possession stérile, ont laissé l’initiative à un adversaire héroïque qui a su exploiter la moindre faille. La sanction est tombée dans les arrêts de jeu : un contre fatal de Ludovic Blas, exploitant un placement défensif de Leonardo Balerdi une fois de plus douteux, a scellé le sort d’un match que l’OM aurait dû maîtriser les yeux fermés.
Du côté des flops, outre la faillite collective marseillaise, la performance d’Amine Gouiri a été particulièrement consternante. Titularisé en pointe, l’international algérien a été invisible, ne réussissant ni à frapper ni à dribbler, confirmant les craintes sur sa capacité à porter l’attaque olympienne. Quant à Abdelhamid Aït Boudlal, sa bévue et son carton rouge précoce ont plombé son équipe, mais Rennes a su compenser son erreur par une abnégation sans faille. En revanche, le Roazhon Park a été le théâtre d’une démonstration de courage des Bretons, emmenés par un Quentin Merlin rayonnant, passeur décisif pour Blas. Une victoire inespérée qui masque les carences initiales de Rennes, mais qui expose cruellement les lacunes d’un OM déjà en pleine crise de confiance.