
Le LOSC a sombré dans un match cauchemardesque à domicile contre le PAOK Salonique (3-4), exposant une fois de plus son inconstance chronique. Après une première période lamentable, conclue sur un score de 3-0, les Dogues ont affiché une faiblesse défensive alarmante, largement imputable aux performances catastrophiques de Tiago Santos et Nathan Ngoy, tous deux impliqués dans les trois buts grecs. Ces erreurs individuelles ont conduit à un remplacement précoce à la mi-temps, signe évident du désarroi de l’entraîneur Bruno Genesio.
La polémique autour du penalty refusé à Matias Fernandez-Pardo juste avant le troisième but grec a alimenté la frustration, déclenchant la fureur du président Olivier Létang, qui n’a pas hésité à interpeller l’arbitre et l’UEFA. Malgré un semblant de révolte en seconde période, où Lille a réussi à réduire l’écart, les espoirs ont été brisés par un quatrième but du PAOK et une égalisation refusée pour hors-jeu dans les dernières secondes, scellant le sort d’une équipe qui ne parvient décidément pas à trouver sa stabilité.
Pendant ce temps, l’OGC Nice continue de s’enfoncer dans sa crise européenne, concédant une troisième défaite consécutive en Ligue Europa face au Celta Vigo (1-2). La prestation a été plombée par l’expulsion évitable du capitaine Jonathan Clauss, laissant les Aiglons à dix et sapant tout effort de résistance. Cette nouvelle défaite, sur le même score que les précédentes, confirme la déroute niçoise et place l’équipe de Franck Haise dans une situation désespérée au classement. Le club affiche désormais un bilan accablant de quinze matchs sans victoire en Europe, une série qui compromet sérieusement son avenir continental.
Seul l’Olympique Lyonnais a su tirer son épingle du jeu, signant une troisième victoire consécutive face à Bâle (2-0). Une lueur d’espoir dans ce tableau sombre pour le football français en Ligue Europa. En revanche, Strasbourg a dû se contenter d’un match nul frustrant en Ligue Conférence, laissant échapper une victoire à domicile face à Jagiellonia Bialystok (1-1), malgré une domination stérile.






