Coup de massue pour des millions de Français ! Le ministère de l’Économie a annoncé une nouvelle chute vertigineuse du taux du Livret A, qui passera à un misérable 1,7 % dès le 1er août 2025. C’est une baisse drastique, la deuxième de l’année, qui ramène la rémunération à un niveau plus vu depuis janvier 2022. Les épargnants voient leurs maigres gains s’évaporer, victimes d’une décision prétendument justifiée par une inflation en recul, selon Bercy. Une explication qui sonne creux face à l’ampleur du désastre.
Ce nouveau recul est d’autant plus scandaleux que les ménages français affichent un taux d’épargne historiquement élevé, atteignant 18,8 % de leurs revenus. Pour un épargnant moyen plaçant 7 100 euros, cette décision se traduira par un « manque à gagner » humiliant de près de 50 euros par an. Une somme non négligeable pour des millions de foyers déjà sous pression financière. Alors que le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure, l’État semble déterminé à décourager l’épargne populaire.
Face à ce naufrage, les épargnants sont contraints de se tourner vers des solutions plus risquées ou moins accessibles, comme les contrats d’assurance-vie en fonds euros. Ces derniers, avec un rendement d’environ 2,6 %, apparaissent comme un refuge illusoire. Les collectes record de l’assurance-vie, atteignant 13,9 milliards d’euros en mai, témoignent du désarroi des Français cherchant désespérément à protéger leur capital. Pendant que le Livret A pèse un maigre 444 milliards d’euros, l’assurance-vie frôle les 2 000 milliards, signe d’un transfert de richesse inquiétant et d’une défiance croissante envers l’épargne réglementée.
