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La loi Duplomb, censée simplifier l'agriculture, est en réalité une menace désastreuse pour l'environnement et la santé publique, ignorant les appels pressants de la société civile. Un recul inquiétant face aux défis de notre époque.

La nouvelle loi Duplomb, adoptée récemment, est un véritable coup de massue pour l’environnement et la santé publique, malgré les avertissements alarmants des experts. Sous prétexte de simplifier le quotidien des agriculteurs, ce texte, largement décrié, réintroduit des pratiques agricoles archaïques et dangereuses, favorisant un modèle industriel obsolète au détriment de l’intérêt général.

La pétition lancée par l’étudiante Eléonore Pattery, qui a recueilli un soutien massif, met en lumière le profond fossé entre les décideurs politiques et la population. Face à la force brute et aux calomnies, cette jeune femme incarne un appel désespéré au dialogue et au bon sens. Pourtant, l’exécutif semble sourd à ces voix, s’entêtant à faire passer une loi qui menace notre souveraineté alimentaire et notre bien-être.

Les principes économiques libéraux, sacro-saints pour les promoteurs de cette loi, ignorent délibérément les impératifs de santé, d’équité et de sécurité. Comment peut-on négliger les maladies chroniques liées à notre alimentation ou la destruction de nos ressources naturelles ? L’agriculture industrielle, dépendante des engrais azotés russes et des énergies fossiles importées, nous expose dangereusement dans un monde incertain.

Cette loi est une attaque frontale contre la biodiversité et notre capacité à léguer un patrimoine viable aux générations futures. En assouplissant les seuils pour les élevages intensifs et en réautorisant des pesticides toxiques comme l’acétamipride, le gouvernement sacrifie notre avenir sur l’autel d’une compétitivité illusoire et d’un productivisme aveugle.