contaminated-food-agriculture
Les restaurateurs sont scandalisés par la loi Duplomb, qu'ils jugent désastreuse. Cette loi aggrave la crise alimentaire, ignore la qualité des produits et insulte la santé publique, favorisant l'agro-industrie au détriment de tous.

Les restaurateurs, autrefois fiers de leur rôle de nourrisseurs, sont désormais réduits à l’impuissance face à une réalité glaçante : nos politiques semblent aveugles, ligotés par des liens douteux avec l’agro-industrie. La passion pour la gastronomie et les produits frais s’effrite devant la dégradation alarmante de notre environnement, transformant leur métier en une lutte constante contre un système défaillant.

L’inquiétude monte. L’avenir de notre alimentation est menacé de toutes parts : crise climatique, perte de biodiversité et, pire encore, une hausse terrifiante des cancers. La qualité de nos produits est en chute libre, infestée par des résidus de pesticides. Même l’eau, source de vie, est contaminée. Les restaurateurs ne veulent pas empoisonner leurs clients, mais la situation les y contraint presque.

Les producteurs français sont pris au piège d’un système à bout de souffle, contraints de produire toujours plus, à des prix dérisoires. Entre la nécessité de rentabilité et la pression citoyenne pour des pratiques plus saines, ils sont écrasés par un modèle intrinsèquement pervers. La loi Duplomb, récemment adoptée, ne fait qu’aggraver cette tragédie. Elle ignore délibérément la rémunération des producteurs et les dangers du libre-échange, enfermant l’agriculture dans des modes de production obsolètes.

Alors que près de 70% des terres européennes sont déjà dégradées, et que notre système alimentaire coûte des milliards en externalités négatives, la loi Duplomb est une insulte. Une insulte aux scientifiques, aux agriculteurs qui s’efforcent de cultiver sans pesticides, à la santé publique et, par-dessus tout, à l’intégrité de la profession de restaurateur. Un véritable fiasco qui menace notre bien-être et l’avenir de notre alimentation.