pesticide-agriculture-protest
La députée Sandrine Rousseau persiste à qualifier la loi Duplomb de désastre sanitaire et économique, fustigeant l'« agrobusiness » et un argent qu'elle juge « sale ».

La députée écologiste Sandrine Rousseau persiste dans sa dénonciation virulente de la loi Duplomb, qu’elle qualifie de pilier d’un système d’« agrobusiness » destructeur pour la santé publique. Malgré un tollé général et des permanences de son parti dégradées suite à ses propos incendiaires la semaine dernière, Rousseau maintient sa position. Elle avait alors déclaré, sans détour, n’avoir « rien à péter de leur rentabilité » si celle-ci reposait sur des produits chimiques qui anéantissent les sols, la biodiversité et notre santé, qualifiant sans ambages cet argent de « sale ».

Face à l’indignation, elle a tenté de clarifier sa pensée dans un communiqué, affirmant que ses critiques visaient le modèle agro-industriel et non le revenu des agriculteurs. Une nuance qui n’a pourtant pas calmé les esprits, alors qu’une pétition contre la loi Duplomb dépasse le million de signatures, ravivant les tensions. La députée enfonce le clou : « Je maintiens ces propos. La rentabilité agricole est un sujet d’agrobusiness man. »

Loin de regretter sa rhétorique, Sandrine Rousseau martèle sa conviction : « Quand on fait de la rentabilité pour de l’agro-industrie et qu’on le fait au détriment de la santé des gens alors oui, c’est de l’argent sale. » Elle conclut avec un cynisme glaçant : « Donc je n’en ai rien à péter de la rentabilité parce que je préfère largement la santé des Français et Françaises. » Un affront direct aux préoccupations économiques des agriculteurs, au profit d’une vision radicale de la santé publique. Elle a même encouragé les citoyens à signer la pétition, promettant que « la lutte ne faisait que commencer » et que le Nouveau Front Populaire ne « lâchera pas le combat. »