London-prison-failure
Un demandeur d'asile, condamné pour agressions sexuelles, a été relâché par erreur de prison à Londres, provoquant choc et polémique. La défaillance du système est criante.

La capitale britannique a été secouée par une bâche sécurité déplorable : un demandeur d’asile, condamné pour agressions sexuelles, a été lâchement relâché de prison par erreur. Cet incident consternant, survenu vendredi, a provoqué une onde de choc et ravivé les tensions autour de l’immigration au Royaume-Uni. Hadush Kebatu, un Éthiopien de 38 ans, désormais aux mains de la police, incarne l’échec cuisant du système judiciaire et carcéral.

Son arrestation à Finsbury Park, suite à des informations citoyennes, met en lumière une réalité inquiétante : les défaillances des autorités exposent directement la population à des dangers évitables. David Lammy, ministre de la Justice, a beau promettre une « enquête approfondie » et le « renforcement immédies des contrôles », le mal est fait. Comment un tel individu, purgeant une peine pour des agressions sur une adolescente et une femme, a-t-il pu échapper à la vigilance ?

Le passé de Kebatu est loin d’être anodin. Sa première arrestation avait déjà déclenché une série de manifestations anti-immigration violentes devant l’hôtel où il était hébergé. Cette nouvelle bourde gouvernementale, qualifiée de « totalement inacceptable » par le Premier ministre Keir Starmer, offre une opportunité inespérée aux conservateurs pour dénoncer l’effondrement du système sous les travaillistes. La cheffe du Parti conservateur, Kemi Badenoch, n’a pas hésité à fustiger un système « en train de s’effondrer ».

L’histoire prend une tournure encore plus absurde : Kebatu lui-même semblait « très confus » lors de sa libération, demandant même où il allait. C’est l’image d’un État totalement dépassé, incapable de gérer ses propres criminels, qui se dessine. Cette série de fiascos ne fait qu’alimenter la méfiance du public et la colère contre des institutions qui semblent de plus en plus impuissantes.