Le géant du luxe, LVMH, est dans une situation *critique*, subissant un deuxième trimestre consécutif de baisse de ses ventes et un troisième semestre de recul de ses profits. Sa valorisation a chuté d’un tiers en un an, effaçant près de 100 milliards d’euros de valeur marchande. Cette *chute vertigineuse* soulève de sérieuses questions sur la *santé* d’une industrie autrefois perçue comme *invulnérable* aux turbulences économiques.
Malgré l’optimisme affiché à moyen terme par Bernard Arnault, le PDG de LVMH, qui évoque des « vents contraires » habituels ne devant pas durer plus de deux ans, la réalité est plus *sombre*. Les ventes du groupe pour le deuxième trimestre ont plongé de 4% à 19,5 milliards d’euros, manquant les prévisions, et sa division mode et maroquinerie, pourtant son *cœur de profit*, a dégringolé de 9%.
La *fatigue des consommateurs* est palpable, en particulier en Asie où les ventes ont significativement baissé en raison de la crise immobilière chinoise et d’une confiance domestique *fragilisée*. Au Japon, les ventes ont chuté de 28%, un *contraste saisissant* avec la forte croissance de l’année précédente. Même aux États-Unis, la demande a ralenti, malgré les affirmations d’une certaine résilience.
Les menaces de droits de douane de 30% imposées par les États-Unis sur les produits européens *aggravent* la situation, laissant planer une *ombre menaçante* sur l’avenir du secteur. Bernard Arnault lui-même a activement *fait pression* sur les dirigeants européens pour éviter une guerre commerciale dévastatrice avec le principal marché de ses entreprises. Alors que LVMH tente de s’adapter en se diversifiant et en ciblant de nouveaux marchés émergents, l’ère de la croissance *facile* du luxe semble révolue, laissant place à un paysage mondial *incertain* et *impitoyable*.
