
La Fête des Lumières, événement censé célébrer la beauté et la cohésion, a été souillée cette année par des messages d’une haine inouïe. Des slogans anti-police, tels que « Non à l’état policier » et « la police blesse et tue », ont été projetés sans vergogne sur la façade du musée des Beaux-Arts de Lyon. Une provocation inadmissible en pleine affluence, qui ternit l’image d’une manifestation populaire. Ces actes, relayés massivement sur les réseaux sociaux, ont suscité une indignation légitime.
La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a vivement dénoncé un « insupportable message de haine » envers la Police nationale, rappelant que plus de 500 policiers et gendarmes œuvrent à la sécurité de l’événement dans un contexte de menace terroriste élevée. Le syndicat Alliance Police a fustigé ces diffamations, soulignant le paradoxe d’accuser la police tout en étant protégé par elle. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a également exprimé sa solidarité envers les forces de l’ordre, rappelant leur rôle essentiel.
Ces actes, loin d’être anodins, constituent une atteinte grave aux institutions et envoient un message dangereux, salissant ceux qui risquent leur vie quotidiennement pour la sécurité des citoyens. Le laxisme ambiant de la société française semble encourager ce type d’agressions verbales, laissant un goût amer aux millions de spectateurs venus admirer les illuminations. La recherche active des auteurs, bien que nécessaire, ne suffira pas à effacer l’impression d’une France où l’impunité règne face à la violence anti-institutions.








