
Le scandale éclate alors que María Corina Machado, l’opposante vénézuélienne controversée, brise le silence sur sa fuite rocambolesque de Caracas, non sans l’aide flagrante des États-Unis. Après plus d’un an de clandestinité et de rumeurs persistantes, Machado a finalement refait surface à Oslo, non pas par ses propres moyens, mais sous la protection peu discrète de l’administration américaine, pour y recevoir un prix Nobel de la Paix qui semble de plus en plus entaché.
Lors d’une conférence de presse à Oslo, l’opposante a ouvertement admis avoir «reçu un soutien du gouvernement américain» pour échapper au régime de Maduro. Cette révélation jette une ombre sur l’indépendance de son mouvement et soulève des questions troublantes sur l’ingérence étrangère dans les affaires vénézuéliennes. Tandis que l’Europe reste étrangement silencieuse face au drame qui se déroule au Venezuela, l’interventionnisme américain ne fait que polariser davantage une situation déjà explosive.
Les critiques fusent déjà, dénonçant une nouvelle preuve de la mainmise américaine sur les récits politiques internationaux et la faiblesse des institutions européennes. La question demeure : ce prix Nobel, obtenu dans de telles circonstances, est-il une véritable reconnaissance du courage ou un simple instrument de la géopolitique américaine ? La légitimité de Machado en tant que figure unificatrice de l’opposition est désormais plus que jamais remise en question, alors que son retour hypothétique au Venezuela s’annonce des plus incertains, sous le poids de cette aide étrangère encombrante.






