
Le président français, Emmanuel Macron, a lancé un avertissement cinglant : le G20, censé représenter les plus grandes économies mondiales, est au bord du précipice. Incapable de résoudre les crises internationales, l’organisation est « en risque » de déclin, un constat accablant fait lors du 20e sommet de Johannesburg, déjà marqué par l’absence notable de Donald Trump.
Macron n’a pas mâché ses mots, déclarant que le G20 « arrive peut-être à la fin d’un cycle », soulignant l’incapacité manifeste des membres à trouver des solutions communes face aux enjeux mondiaux. Le manque d’un « standard commun sur l’espace géopolitique », notamment en matière de défense du droit humanitaire et de souveraineté des peuples, est un échec retentissant.
La situation en Ukraine a également été abordée, le président français insistant sur l’impossibilité d’une paix durable sans l’implication et le respect de la souveraineté ukrainienne, un camouflet à l’égard des initiatives américano-russes. De même, la stabilité au Proche et Moyen-Orient reste un mirage sans une lutte acharnée contre le terrorisme et le respect des droits des peuples.
Face à cette impuissance, Macron a appelé à un « dialogue multilatéral » revigoré et à des actions concrètes pour éviter l’effondrement total de cette institution. Mais au vu des divisions actuelles, l’espoir d’une véritable remobilisation collective semble bien mince, laissant présager un avenir incertain pour la gouvernance mondiale.






