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La visite d'État de Macron au Royaume-Uni, entre fastes royaux et discours vides, n'a fait que souligner l'échec des relations post-Brexit et l'absence de solutions aux problèmes urgents.

La visite d’État d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni, censée sceller une « entente amicale » après le Brexit, n’aura été qu’une mascarade de courtoisie et d’illusions. Malgré les sourires forcés et les fastes royaux, le voile de la discorde persiste, masquant mal les véritables fractures. Charles III a bien tenté de noyer le poisson avec un discours en français, mais les menaces complexes et la nécessité de « montrer la voie » sonnent creux face aux défis concrets. Le banquet fastueux à Windsor, avec ses célébrités, n’était qu’un coûteux divertissement pour dissimuler une réalité moins reluisante.

Macron, quant à lui, a déversé un flot d’optimisme, parlant d’un avenir « ambitieux et confiant », alors même que le Brexit, qu’il a qualifié de « profondément regrettable », continue de peser lourdement. Les appels à l’unité face à l’Ukraine sonnent comme un écho lointain, une tentative désespérée de réaffirmer une influence européenne en berne. Le prêt de la tapisserie de Bayeux et d’antiquités britanniques, loin d’être un symbole fort, ressemble davantage à un échange de babioles pour masquer l’absence de progrès substantiels sur des sujets cruciaux.

L’annonce de l’investissement d’EDF dans la centrale de Sizewell C, présentée comme un pas en avant, est surtout une nouvelle preuve de la dépendance énergétique britannique et une prise de risque pour les contribuables français. Le dossier de l’immigration clandestine, quant à lui, reste un fardeau colossal. Malgré les promesses de « résultats tangibles », les arrivées record sur les côtes britanniques exposent l’échec criant des politiques actuelles, laissant des milliers de vies entre les mains de réseaux criminels cyniques. Cette visite, malgré les calèches et les hymnes, n’a fait que souligner les profondes divergences et les défis insurmontables qui minent la relation franco-britannique.