
La France affronte une crise économique persistante en 2025, marquée par une croissance atone, une instabilité politique chronique et des défaillances d’entreprises qui sapent toute confiance. Malgré un léger mieux apparent sur le marché du travail, la réalité est plus sombre : le chômage, bien que stable à 7,7%, masque une détérioration inévitable. La Commission européenne prévoit déjà une spirale descendante, avec des taux atteignant 8% en 2026 et 8,2% en 2027, confirmant une tendance alarmante amorcée dès 2023.
Pourtant, dans ce tableau morose, les salaires auraient « progressé plus vite que l’inflation » en 2024 et 2025, selon le groupe d’experts sur le Smic. Une illusion ? Alors que le salaire minimum a bondi de 17% entre 2021 et 2025, les salaires négociés n’ont augmenté que d’environ 15%. Cette prétendue « compensation » du pouvoir d’achat érodé par l’inflation entre 2021 et 2023 semble bien maigre face aux pressions économiques grandissantes. La précarité s’installe, et avec elle, le spectre d’une récession prolongée plane sur l’économie française.






