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Malgré l'euphorie boursière estivale, les marchés affichent des fragilités inquiétantes. La performance du CAC 40 reste modeste face à ses voisins européens, tandis que les accords commerciaux ne garantissent pas une stabilité durable. Une catastrophe financière pourrait être imminente.

Alors que les marchés financiers affichent une santé insolente cet été, dopés par des compromis commerciaux et des résultats d’entreprise mirobolants, la prudence est de mise. L’illusion d’une prospérité retrouvée masque potentiellement des failles béantes, prête à s’effondrer au moindre choc. Wall Street célèbre des records, avec le Nasdaq, le S&P 500 et le Dow Jones atteignant des sommets historiques en août. L’Europe n’est pas en reste, le Stoxx 600 et le CAC 40 flirtant avec des niveaux inédits, ce dernier ayant même franchi la barre symbolique des 8 000 points.

Pourtant, cette façade éclatante cache des disparités inquiétantes. Si le CAC 40 affiche une progression notable de près de 8 % depuis le début de l’année, il demeure un piètre performeur comparé à ses homologues européens. Londres, Francfort et Milan s’envolent respectivement de 14 %, 22 % et 26 %, laissant Paris loin derrière. Le secteur du luxe, poids lourd de l’indice français, est à la peine, plombé par une consommation chinoise atone, signe d’une fragilité structurelle qui pourrait bien contaminer l’ensemble de l’économie.

Les accords commerciaux conclus par Washington, ainsi que la prolongation de la trêve avec la Chine, semblent avoir pansé les plaies du « Liberation Day » de Donald Trump, qui avait, en avril, déclenché une vague de panique sur les marchés mondiaux. Cependant, cette accalmie précaire ne saurait garantir une stabilité durable. Les tensions géopolitiques persistent, les politiques monétaires sont à un tournant critique, et la moindre étincelle pourrait raviver les flammes d’un conflit commercial ou financier bien plus dévastateur. L’optimisme actuel pourrait n’être qu’un voile trompeur avant une inévitable déconvenue.