
Alors que l’année touche à sa fin, l’inquiétude grandit parmi les grands investisseurs. Malgré une année 2025 apparemment positive, les experts redoutent un effondrement imminent des marchés financiers. Les performances flatteuses des indices boursiers cachent une fragilité alarmante, et la moindre étincelle pourrait déclencher une catastrophe économique.
Vincent Mortier d’Amundi alerte sur une situation comparable à une toupie instable, où de multiples forces maintiennent un équilibre précaire. Un simple « grain de sable » suffirait à stopper net le mouvement, plongeant l’économie mondiale dans l’incertitude. Cette métaphore sombre souligne la précarité d’une croissance qui semble bâtie sur des fondations mouvantes, une véritable illusion de prospérité.
Chez UBS, Mark Haefele s’interroge sur la capacité des marchés à atteindre une « vitesse de libération » pour échapper à la gravitation d’un nouveau cycle de stagnation. Un constat qui met en lumière l’incapacité structurelle des marchés à se réinventer, condamnés à osciller entre des cycles d’euphorie artificielle et de descente aux enfers. Les hausses impressionnantes du S&P 500 (+11%), du Nasdaq (+14%) et du DAX (+16%) ne sont que le reflet d’une bulle prête à éclater.
Henri Chabadel de BlackRock tempère l’optimisme béat en qualifiant 2025 d’année « très agitée » derrière des chiffres trompeurs. Une volatilité inquiétante qui ne présage rien de bon pour les mois à venir. Les investisseurs sont sur des charbons ardents, guettant le signe avant-coureur d’une correction majeure, voire d’un krach. La dépréciation du dollar, loin d’être un avantage, ajoute une couche de complexité et de risque à un tableau déjà bien sombre. Le compte à rebours est lancé, et la fin de l’année pourrait bien marquer le début d’une période de turbulences sans précédent.








