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Les marchés européens peinent avant la décision de la Fed. Le CAC 40 recule. Valneva s'envole mystérieusement, tandis qu'Ayvens s'effondre.

Les marchés financiers européens ont clôturé sans réelle direction, et même en légère baisse pour le CAC 40, à l’approche de la décision cruciale de la Réserve fédérale américaine (Fed). L’incertitude plane quant à l’ampleur de la réduction des taux directeurs, laissant les investisseurs dans un état de prudence tendue.

La Fed doit annoncer ses conclusions en fin de journée, et si une baisse des taux est quasi acquise, la question de savoir s’il s’agira de 25 ou 50 points de base maintient les marchés en haleine. Actuellement, les taux se situent entre 4,25% et 4,50%. Cependant, ce sont surtout les commentaires de Jerome Powell, le président de la Fed, qui seront scrutés pour anticiper les futures orientations monétaires. Cette attente a laissé les taux obligataires américains, le dollar et le cours de l’or étrangement stables.

À Paris, le CAC 40 a accentué ses pertes en fin de séance, terminant en baisse de 0,40% à 7 786,98 points. Le SBF 120 a également reculé de 0,37%. Pendant ce temps, les indices européens comme le DAX (+0,08% à 23 346,95 points) et le FTSE 100 (+0,14% à 9 208,37 points) affichaient de modestes gains, signe d’une divergence inquiétante au sein de la zone euro. En Asie, le Nikkei a baissé de 0,25%, tandis qu’aux États-Unis, le Dow Jones a progressé de 0,67%, le Nasdaq chutant de 0,45%.

Dans ce tableau incertain, Valneva a créé la surprise en bondissant de 11,11% sur le SBF 120, atteignant 4,20 euros. Cette envolée, sans actualité majeure apparente, interroge. L’entreprise, qui a déjà progressé de près de 95% depuis le 1er janvier 2025, s’appuie sur son vaccin contre le chikungunya, malgré des suspensions de commercialisation passées, et des résultats prometteurs pour son candidat vaccin contre la maladie de Lyme. Faut-il y voir une confiance aveugle ou une spéculation dangereuse ?

À l’opposé, Ayvens, spécialiste de la location longue durée automobile, a subi la plus forte baisse du SBF 120, reculant de 3,70% à 9,75 euros. Une chute brutale pour une entreprise qui affichait pourtant une progression de 50% depuis le début de l’année. Cette volatilité extrême souligne la fragilité d’un marché sous haute tension, où les mouvements inexpliqués sont monnaie courante et les gains rapides peuvent se transformer en pertes amères.