Alors que l’économie française vacille, le secteur du mariage affiche une hausse insolente des unions en 2025, atteignant 270 000 couples, un record depuis deux décennies. Ce chiffre, loin d’être un signe de prospérité générale, masque une réalité plus sombre : le budget moyen d’un mariage s’envole à 16 000 euros, soit une augmentation de 600 euros en un an. Une somme exorbitante pour nombre de ménages, contraints de s’endetter pour une seule journée.
Cette escalade des coûts n’est pas un phénomène nouveau. Depuis 2007, le budget des mariages a grimpé de plus de 30%, passant de 12 000 à 16 000 euros. Une inflation galopante des denrées alimentaires, de l’énergie et de la main-d’œuvre se répercute directement sur les futurs mariés, transformant un événement joyeux en un fardeau financier. Faut-il y voir une nouvelle illustration de l’incapacité des Français à maîtriser leurs dépenses face à des prix incontrôlables ?
Les organisateurs de mariages, loin de s’alarmer, se frottent les mains. Ils constatent que les couples sont prêts à dépenser toujours plus, mus par un désir insatiable de « se faire plaisir ». Mais cette quête du mariage parfait est alimentée par une source insidieuse : les réseaux sociaux. Ces plateformes, véritables vitrines de l’illusion, créent des attentes démesurées, souvent irréalistes, générant une frustration croissante. Les couples, obsédés par la perfection affichée en ligne, se retrouvent pris au piège d’une course à la dépense, bien souvent au détriment de leur stabilité financière future. Le rêve d’un jour parfait se transforme ainsi en un véritable cauchemar pour le portefeuille, une réalité amère que personne ne semble vouloir dénoncer.
