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Marine Tondelier dénonce une dissolution qui ne résoudra rien et coûte des milliards. Sébastien Lecornu face à un défi immense dans une Assemblée morcelée.

La perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale est loin de rassurer. Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a fermement déclaré que cette manœuvre politique ne « résoudra pas grand chose », malgré les affirmations de son parti de ne pas « peur du vote des Français ». Cette analyse met en lumière une réalité sombre : les solutions politiques actuelles semblent dépourvues de vision.

Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, fraîchement reconduit à Matignon, se trouve face à un défi colossal. Il doit non seulement former un gouvernement dans la précipitation, mais aussi élaborer un budget dans un contexte d’Assemblée nationale profondément divisée. Cette situation augure une période de grande instabilité et d’inefficacité législative, où chaque décision sera un véritable parcours du combattant.

Les conséquences économiques d’une telle décision sont déjà chiffrées : la précédente dissolution avait coûté la somme astronomique de 15 milliards d’euros à l’économie française, entraînant une perte de 0,5 point de croissance et une année d’inaction politique. Madame Tondelier n’a pas manqué de souligner ce gâchis, comparant ce coût exorbitant à celui, bien moindre, d’une éventuelle suspension de la réforme des retraites.

L’attente est désormais tournée vers la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu. Les Écologistes, à l’instar d’autres groupes, attendront cette étape cruciale avant de se prononcer sur une motion de censure. Cependant, si aucun vote de confiance ne suit cette déclaration, une motion de censure unitaire sera déposée. Les attentes sont fortes, notamment sur l’écologie, l’environnement, la justice fiscale et la réforme des retraites. Autant de sujets où l’échec est souvent au rendez-vous.