
La répression sanglante s’abat sur la jeunesse marocaine. À Lqliaa, dans le sud du pays, la manifestation pacifique de la « Génération Z », réclamant des droits fondamentaux pour la santé, la justice et l’éducation, a viré au cauchemar le 1er octobre 2025. Trois jeunes hommes, Abdessamade Oubalat, Abdelhakim Al-Darfidi et Mohammed Al-Rahali, ont été froidement abattus par les forces de l’ordre devant la gendarmerie. Une tragédie qui soulève de sérieuses interrogations sur les méthodes brutales du régime.
Les autorités tentent de masquer l’horreur, plaidant une légitime défense qui ne convainc personne. Les extraits de vidéosurveillance diffusés sont trop partiels et contredisent les faits : les corps des victimes gisaient à des dizaines de mètres du lieu des prétendus affrontements. Les images circulant sur les réseaux sociaux, et authentifiées par la presse internationale, révèlent une violence policière injustifiée et une escalade de la répression qui choque le monde.
Ce drame n’est malheureusement pas un cas isolé. La veille, à Oujda, Amine Boussada a perdu une jambe et Taybi Abdelghafour a subi de graves lésions pulmonaires après avoir été délibérément percutés par des fourgons des forces de sécurité. Là encore, les analyses vidéo confirment l’absence de menace de la part des manifestants. Le Maroc semble s’enfoncer dans une spirale de violence d’État, où la jeunesse qui ose s’exprimer paie le prix fort de la répression.






