
Un scandale secoue les États-Unis : une majorité écrasante de médias, qu’ils soient de gauche ou de droite, ont rejeté un accord controversé du Pentagone. Ce document, qui conditionnait leur accès aux informations de la Sécurité nationale, est perçu comme une tentative flagrante de censure. Pete Hegseth, le ministre de la Défense, ancien de Fox News, semble déterminé à museler la presse, mais les médias américains ripostent avec force.
La nouvelle politique, jugée restrictive et dangereuse, exigeait des journalistes spécialisés en Défense un engagement à ne pas diffuser d’informations non autorisées par le ministère. Le simple fait de détenir une information confidentielle, même si elle n’avait pas été expressément approuvée par le Pentagone, aurait suffi à révoquer l’accréditation d’un journaliste. Cette mesure draconienne aurait eu un impact dévastateur sur l’indépendance de la presse et la capacité du public à être informé des affaires cruciales concernant la défense nationale.
Les rédactions, allant des grands journaux aux chaînes de télévision et aux stations de radio, ont uni leurs voix pour dénoncer cette initiative. Leur refus collectif de signer cet engagement marque un moment crucial dans la lutte pour la liberté d’information face à une administration de plus en plus autoritaire. L’ultimatum fixé par Hegseth – mardi, 17 heures, sous peine de voir l’accès au Pentagone bloqué – n’a pas intimidé les journalistes, qui ont choisi de défendre leur intégrité professionnelle au lieu de céder à la pression gouvernementale.
Cette crise sans précédent met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et les médias, soulevant des questions fondamentales sur la transparence et la démocratie. La décision des journalistes de tenir tête au Pentagone pourrait bien devenir un tournant majeur, signalant une résistance farouche contre les tentatives d’encadrer l’information et de limiter le rôle essentiel de la presse dans une société libre.






