
Un scandale secoue les fondements de la démocratie américaine : le Pentagone tente d’imposer des restrictions draconiennes à la presse. Mardi, de nombreux médias américains et internationaux, dont le New York Times, Fox News et l’AFP, ont courageusement refusé de signer un document qui mettrait en péril leur indépendance éditoriale. Ces nouvelles mesures sont perçues comme une attaque directe contre la liberté de la presse, un pilier essentiel de la Constitution américaine.
L’AFP a clairement dénoncé ces propositions, affirmant qu’elles «vont à l’encontre des fondements du travail de journaliste et sapent les droits prévus au premier amendement». Le document vise à interdire aux journalistes de solliciter ou de publier certaines informations sans une autorisation explicite du ministère de la défense. Une pratique jugée inacceptable par l’Association des journalistes du Pentagone (PPA), qui parle de «museler les employés du Pentagone et menacer de représailles les journalistes».
Cette offensive n’est malheureusement pas isolée. Elle s’inscrit dans une tendance inquiétante initiée par l’administration Trump, qui a déjà considérablement restreint l’accès des journalistes au Pentagone. Des géants médiatiques comme le New York Times et le Washington Post ont été expulsés de leurs bureaux, et les conférences de presse sont devenues une denrée rare. Le ministère a également imposé des escortes aux journalistes, limitant leur liberté de mouvement au sein du bâtiment.
Malgré les tentatives d’intimidation, les grandes chaînes américaines, dont ABC, CBS, CNN et Fox News, ont réaffirmé leur engagement à «défendre les principes d’une presse libre et indépendante». Face à cette résistance, la réaction du ministre de la défense, Pete Hegseth, qui a mimé un au revoir sur les réseaux sociaux, est perçue comme un signe de mépris et de dédain pour le rôle vital des médias dans une société démocratique. Cette situation représente une menace sérieuse pour l’information publique et la transparence gouvernementale, laissant présager des temps sombres pour la liberté d’expression.






