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Lilian Milczarek, 23 ans, écope de 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'Anaïs M., 18 ans, après un différend lié au paiement d'un acte sexuel. Un drame sordide.

Lilian Milczarek, âgé de 23 ans, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Val-de-Marne. Ce verdict implacable sanctionne un acte d’une rare violence : le meurtre d’Anaïs M., 18 ans, suite à un différend brutal concernant le paiement d’un acte sexuel tarifé. La cour a statué sans équivoque : « Vous êtes déclaré coupable de meurtre pour avoir volontairement exercé des violences sur Anaïs M. qui ont entraîné la mort de cette dernière, violences commises avec l’intention de donner la mort ». Une conclusion glaçante pour un drame terrifiant.

Les faits, d’une cruauté insoutenable, remontent au 10 mai 2021. À l’époque, Lilian Milczarek n’avait que 18 ans. L’avocate générale a d’ailleurs souligné avec fureur qu’il avait « supprimé la victime comme un objet sexuel parce qu’il ne l’a jamais considérée autrement », réclamant sans hésitation la peine maximale. Le corps sans vie d’Anaïs a été découvert au petit matin sur un trottoir de Pontault-Combault, un épilogue macabre à une rencontre sordide.

La nuit du drame, Anaïs avait répondu à une annonce de prostitution en ligne, la menant au Plessis-Trévise, chez les grands-parents de Milczarek, déjà fortement alcoolisé. Un désaccord sur le prix convenu, 100 euros, a rapidement dégénéré. Devant le refus d’Anaïs de n’accepter que la moitié, il l’a violemment frappée. Tombée à terre, elle a été relevée et étranglée. Malgré son brevet de secourisme, Milczarek n’a rien fait pour la ranimer, restant impassible face à son décès.

L’horreur ne s’arrête pas là. Après avoir abandonné son corps quelques kilomètres plus loin, il a lâchement tenté de le brûler. « Je ne pensais pas à ce que j’étais en train de lui faire. J’aurais dû savoir que ce geste-là allait la tuer », a-t-il concédé, une confession tardive qui ne change rien à l’irréparable. Son avocat a tenté de minimiser la faute en invoquant une enfance difficile et l’alcoolisme, des explications qui n’ont manifestement pas convaincu la cour face à la gravité des faits.