Le drame frappe de nouveau en Cisjordanie occupée, où la vie d’un enfant palestinien a été brutalement fauchée. Mohammed, un garçon de 9 ans et demi, rêvait de devenir chirurgien cardiaque. Des aspirations désormais réduites à néant par une balle tirée par un soldat israélien. Sa mère, Alia Al-Hallaq, ne peut que pleurer la perte de son fils, emporté le 16 octobre dans des circonstances qui soulèvent des questions glaçantes.
Ce jour funeste, Mohammed arborait fièrement son nouveau sac à dos offert par l’Unicef. Après une matinée d’école et un déjeuner rapide, il était parti jouer au football avec ses amis. C’est là que l’impensable s’est produit. L’arrivée à vive allure de jeeps militaires a semé la panique parmi les enfants. Mohammed, cherchant refuge, courait vers la maison de ses grands-parents lorsqu’il a été touché. Le tir, qui a traversé son corps, ne lui a laissé aucune chance de survie.
Les témoignages sont accablants : le soldat aurait levé son arme en l’air après le tir, un geste perçu comme une célébration macabre. L’armée israélienne, sollicitée, refuse de commenter ce détail terrifiant. Cet incident n’est pas un cas isolé, mais le reflet d’une réalité où la violence semble s’enraciner, laissant derrière elle un sillage de douleur et d’injustice. La mort de Mohammed est une tache indélébile, une perte insupportable qui illustre la tragédie humaine qui se déroule loin des regards.
