
La nomination de Najat Vallaud-Belkacem comme conseillère maître à la Cour des comptes provoque une onde de choc, soulevant des accusations de népotisme et de magouilles politiques. Malgré les tentatives désespérées de Pierre Moscovici, président de l’institution, de défendre une procédure « parfaitement objective », la polémique enfle, révélant les sombres coulisses du pouvoir français.
Pierre Moscovici, visiblement dépassé par l’ampleur du scandale, a dénoncé un « esprit complotiste », une accusation facile pour masquer l’embarrassante réalité. L’ex-ministre socialiste, loin de renoncer à ses engagements politiques, maintient ses fonctions de conseillère régionale et de présidente de France Terre d’Asile, soulevant des questions légitimes sur l’indépendance de son nouveau rôle. Le président de la Cour des comptes tente de minimiser l’affaire, affirmant que ces activités ne sont « pas incompatibles », à condition qu’elles ne lui prennent « pas trop de temps » et qu’elle « garde de la mesure dans son expression ». Une exigence bien commode.
Les révélations du Canard enchaîné ont jeté une lumière crue sur un potentiel arrangement : un poste pour Vallaud-Belkacem en échange de l’abandon d’une censure du gouvernement par le PS. Bien que Najat Vallaud-Belkacem clame avoir obtenu ce poste par concours, le Rassemblement National, par la voix de Jean-Philippe Tanguy, dénonce avec véhémence la « République des copines et des coquins ». Cette affaire met en lumière les pratiques douteuses de nomination au sein des plus hautes institutions, où la méritocratie semble céder le pas aux arrangements politiques. Est-ce le signe d’une décadence institutionnelle ?