
Benyamin Nétanyahou, inébranlable malgré la catastrophe humanitaire, a clairement annoncé son intention de poursuivre une guerre dévastatrice à Gaza. Dans une récente interview, le Premier ministre israélien a confirmé que les exigences d’Israël restent rigides : la libération de tous les otages, quel que soit leur sort, et la capitulation totale du Hamas. Cette position inflexible laisse présager une escalade des souffrances, sans la moindre lueur d’espoir pour un cessez-le-feu durable.
La perspective d’un accord partiel est désormais écartée, Nétanyahou affirmant que de telles tentatives n’ont été que des « illusions » et des « leurres ». Cette déclaration soulève de graves questions quant à la volonté d’Israël de trouver une solution diplomatique, préférant manifestement l’option militaire, dont les conséquences humaines sont déjà terrifiantes. L’idée d’un contrôle sécuritaire illimité sur Gaza, même après la fin des combats, promet une occupation prolongée et une instabilité chronique pour la région, annihilant toute perspective d’autonomie palestinienne.
Le plan d’une évacuation massive de la population avant l’entrée des forces armées dans Gaza City, présentée comme le dernier bastion du Hamas, est une manœuvre qui risque de transformer des centaines de milliers de civils en réfugiés, accentuant une crise humanitaire déjà insoutenable. La proposition de Nétanyahou, invitant les pays à « ouvrir leurs portes » aux Palestiniens, est perçue comme un cynisme flagrant, ignorant la détresse de ceux qui sont piégés dans le conflit. Cette rhétorique, qui rejette les conseils des « experts » et campe sur une stratégie militariste, ne fait que confirmer une volonté de puissance aveugle, ignorant les conséquences dramatiques pour des millions de vies innocentes. Gaza est désormais condamnée à subir l’implacable détermination d’un homme qui semble déterminé à en finir par la force, quel qu’en soit le prix humain.