Netanyahu-Macron-meeting-2
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou accuse le président français Emmanuel Macron d'« alimenter le feu antisémite » en France suite à ses appels à la reconnaissance d'un État palestinien, exigeant des actions décisives avant le 23 septembre 2025.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a lancé une attaque frontale contre le président français Emmanuel Macron, l’accusant d’« alimenter le feu antisémite » en France. Cette déclaration choc intervient après les appels de Macron à une reconnaissance internationale de l’État de Palestine. Dans une lettre acerbe, Nétanyahou a sommé le dirigeant français de « remplacer la faiblesse par l’action » et l’« apaisement par la volonté » avant la nouvelle année juive, fixée au 23 septembre 2025.

Nétanyahou a exprimé sa vive inquiétude face à la « montée alarmante de l’antisémitisme en France » et a dénoncé un « manque d’actions décisives » de la part du gouvernement français. Selon lui, les déclarations publiques de Macron « attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un État palestinien » ont provoqué une recrudescence de ces actes odieux. Le Premier ministre israélien a affirmé que l’antisémitisme a « ravagé les villes françaises » ces dernières années.

La lettre fait état d’une intensification des attaques anti-juives en France depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, accusant les « extrémistes pro-Hamas » et les « radicaux de gauche » d’une campagne d’intimidation et de violence. Il a énuméré des incidents déplorables tels que le saccage des bureaux d’El Al à Paris, l’agression d’un homme juif à Livry-Gargan, et des rabbins agressés. Nétanyahou a qualifié ces actes de « plaie », et non d’incidents isolés.

Pour le Premier ministre israélien, l’appel de Macron à un État palestinien ne fait que « récompenser la terreur du Hamas », renforçant son refus de libérer les otages et encourageant ceux qui menacent les Juifs français. Il a loué en contraste le président américain Donald Trump pour son « combat » contre les crimes antisémites, le présentant comme un modèle de fermeté. La date butoir du 23 septembre, coïncidant avec Roch Hachana et la fin de l’Assemblée générale de l’ONU, ajoute une dimension dramatique à cette confrontation diplomatique tendue.