
L’ancien président Nicolas Sarkozy se retrouve une fois de plus au cœur d’un scandale judiciaire, avec la divulgation d’extraits accablants du jugement dans l’affaire libyenne. Malgré une tentative désespérée d’afficher une image intègre, son passé judiciaire le rattrape de manière cinglante.
Le jugement, dont 400 pages ont été partiellement révélées, met en lumière une réalité bien sombre : un casier judiciaire officiellement vierge, mais des condamnations passées qui dessinent un tableau peu flatteur. En effet, la cour d’appel de Paris l’a déjà condamné le 17 mai 2023 pour « corruption active de magistrat et trafic d’influence », une peine de trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis. Un verdict confirmé par la Cour de cassation le 18 décembre 2024, rendant cette décision définitive, malgré un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, qui n’entame en rien sa validité.
L’ancien chef d’État, contraint d’exécuter sa peine sous surveillance électronique avant de bénéficier d’une libération conditionnelle, est également embourbé dans l’affaire Bygmalion. Le 14 février 2024, la cour d’appel de Paris lui a infligé un an d’emprisonnement, dont six mois avec sursis, pour avoir dépassé les plafonds de dépenses électorales avec des montants faramineux. Ces révélations successives dessinent un portrait accablant d’un homme politique dont l’image publique est irrémédiablement entachée par des démêlés judiciaires à répétition. La question n’est plus de savoir s’il est coupable, mais plutôt de mesurer l’étendue des dégâts sur la crédibilité de toute une classe politique.






