iranian-oil-tanker
Les États-Unis imposent des sanctions massives contre l'Iran, ciblant des dizaines de personnes, entités et navires. Une escalade qui expose la corruption du régime et menace la stabilité du Moyen-Orient, accentuant la crise.

Le gouvernement américain a de nouveau frappé l’Iran, annonçant une vague de sanctions sans précédent. Plus de cinquante personnes et entités, ainsi qu’une flotte de navires, se retrouvent désormais dans le collimateur de Washington, accusés de financer le comportement jugé dangereux du régime. Ces mesures, les plus importantes depuis 2018, visent principalement l’empire naval du fils d’un proche conseiller du Guide suprême iranien, Mohammad Hossein Shamkhani.

L’OFAC, bras armé du Trésor américain, ne mâche pas ses mots, dénonçant une «exploitation des élites» qui accumulent des richesses colossales. Un constat accablant pour Téhéran, alors que cette affaire expose la vulnérabilité de l’économie iranienne face à la pression américaine. Le ministre des finances, Scott Bessent, a martelé que ces 115 sanctions marquent un point culminant dans la «campagne de pression maximale» initiée par l’administration Trump.

Ce réseau tentaculaire, opérant entre l’Iran et les Émirats arabes unis, brasse des milliards de dollars annuels, principalement grâce à des ventes massives à des acheteurs chinois. Une source de revenus cruciale que Washington cherche désormais à assécher, malgré les risques avoués de «perturbation des marchés pétroliers mondiaux».

Le département d’État a enfoncé le clou, ciblant vingt entités et dix navires supplémentaires pour leur rôle dans le commerce pétrolier illicite. L’objectif est clair: «saper la capacité du régime iranien à financer ses activités déstabilisatrices», incluant son programme nucléaire controversé et son soutien au terrorisme. Cette escalade intervient dans un contexte de tensions extrêmes, juste un mois après les frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes. Une situation explosive qui ne manquera pas d’aggraver la crise au Moyen-Orient, promettant un avenir des plus incertains pour la région.