
L’administration Trump a de nouveau frappé, signant un décret qui impose des hausses de droits de douane allant de 10% à 41% pour des dizaines de pays. Cette décision, censée « restructurer le commerce mondial », risque surtout de plonger l’économie globale dans une incertitude encore plus profonde. L’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud sont frappés d’une surtaxe de 15%, un coup dur pour les relations commerciales déjà fragiles.
Le report de l’entrée en vigueur au 7 août, soi-disant pour permettre aux douanes de « s’organiser », n’est qu’un maigre répit face à la menace grandissante d’une guerre commerciale. Des pays comme l’Afrique du Sud, la Serbie et la Suisse se voient imposer des taux encore plus élevés, soulignant l’escalade préoccupante des tensions.
Le Canada est également dans la ligne de mire, avec une augmentation des droits de douane de 25% à 35% sur certains produits. La justification avancée par la Maison-Blanche, invoquant l’incapacité du Canada à « réduire le flot de fentanyl », semble être un prétexte à une politique agressive et protectionniste. Les mesures de « représailles » canadiennes ne feront qu’envenimer la situation.
Malgré les tentatives de certains pays, comme la Thaïlande, de présenter ces surtaxes comme une « approche gagnant-gagnant », la réalité est que ces décisions unilatérales sèment la discorde et la volatilité sur les marchés mondiaux. Même Taïwan s’inquiète, cherchant à obtenir des réductions sur les nouvelles surtaxes de 20%, ce qui témoigne de l’inquiétude généralisée face à cette nouvelle ère de protectionnisme.