
Donald Trump a jeté un pavé dans la mare en signant un décret qui va lourdement impacter les économies asiatiques. L’application de ces nouvelles taxes, reportée au 7 août, ne fait qu’offrir un bref sursis à des pays déjà en proie au doute et à l’incertitude. Alors que certains tentent de masquer leur dépit derrière des discours de « succès », la réalité des marchés asiatiques qui s’effondrent révèle une toute autre vérité : le chaos.
Taïwan, visé par un taux de 20%, s’accroche désespérément à l’espoir d’une réduction, mais la concurrence des entreprises japonaises et sud-coréennes, moins taxées, risque de plonger son économie dans une crise profonde. Pendant ce temps, la Thaïlande et le Cambodge, avec leurs 19%, se félicitent d’un « succès majeur », ignorant la précarité de cette situation. Le Vietnam, avec un accord à 20%, ne semble guère plus à l’abri des conséquences désastreuses.
Le véritable coup de massue concerne le « transbordement », cette méthode de contournement désormais taxée à 40%. Washington promet une liste de pays et d’installations, mais l’absence de détails précis ne fait qu’alimenter la confusion. Les experts sont formels : cette mesure sera difficile à appliquer et le détournement, loin de s’arrêter, continuera de miner l’impact des taxes américaines sur les exportations chinoises, créant un système opaque et inefficace.
Le Japon, malgré un accord pour des taxes réduites à 15%, reste suspendu aux lèvres de Washington pour son crucial secteur automobile. L’incertitude plane sur la date d’application de ces nouveaux taux, et les divergences sur les 550 milliards de dollars que Tokyo est censé investir aux États-Unis ne font qu’ajouter à la méfiance générale. En fin de compte, les marchés asiatiques ont réagi en conséquence : chute des bourses, incertitude généralisée. La stratégie de Trump, loin d’apporter de la clarté, ne fait que renforcer l’imprévisibilité et la nervosité, rendant toute projection économique quasiment impossible.