Un scandale éclate aux États-Unis après qu’un haut fonctionnaire israélien, Tom Artiom Alexandrovich, a été autorisé à quitter le pays malgré son arrestation pour sollicitation de mineure. Cette décision, perçue comme un traitement de faveur flagrant, a provoqué une onde de choc et soulevé de vives critiques quant à l’intégrité du système judiciaire américain.
Alexandrovich, directeur de l’Israel National Cyber Directorate, directement rattaché à Benyamin Nétanyahou, a été piégé par un agent sous couverture près de Las Vegas. Il croyait se rendre à un rendez-vous avec une jeune fille de 15 ans. Ce haut responsable, âgé de 38 ans, a été appréhendé avec des preuves accablantes, notamment un préservatif, comme le rapporte 8NewsNow. Malgré la gravité des faits, il a été libéré sous une caution dérisoire de 10 000 dollars, une somme modeste au regard des potentielles dix années de prison qu’il risquait.
Son retour précipité en Israël, avant même la date de son audience fixée au 27 août, a déclenché une tempête de protestations. La parlementaire républicaine Marjorie Taylor Greene a mené la charge, dénonçant avec virulence ce qu’elle perçoit comme une soumission de l’Amérique face à Israël. « Serait-il antisémite de ramener le directeur exécutif de la cybersécurité de Nétanyahou et de le poursuivre avec toute la rigueur de la loi ? », a-t-elle questionné sur X, fustigeant la libération d’un « PRÉDATEUR SEXUEL D’ENFANTS ».
Face à la polémique grandissante, le département d’État a nié toute intervention ou traitement de faveur, affirmant qu’Alexandrovich n’avait pas invoqué l’immunité diplomatique. Cependant, cette explication ne convainc guère, d’autant que le parquet local a qualifié cette libération de « standard », malgré l’évidence du scandale. Cette affaire soulève de sérieuses interrogations sur la justice et l’égalité devant la loi, instillant un sentiment d’impunité pour les élites.
